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L'ALIMENTATION BIOLOGIQUE
Depuis des années la polémique entre le pour et le contre de la culture biologique fait rage, chacun défendant
ses propres intérêts. D'un coté les extrémistes anti-bio et de l'autre les idéologues,
fervents défenseurs de la nature. Qui a raison? Cela a probablement peu d'importance, l'essentielle
étant de trouver ce qui profite et ce qui nuit à l'humanité à court terme, a moyen terme et à long terme.
Après plus d'un demi siècle de culture intensive, il est maintenant possible de mesurer l'étendue des dégâts qu'elle a
provoqué en opposition à ses réels avantages. La culture biologique, terme récent pour l'opposer à la culture intensive,
est-elle une idéologie sans avenir ou le besoin d'un retour à l'équilibre et l'harmonie avec la nature?
La culture intensive
La culture intensive s'est développée dans le but d'augmenter la productivité, donc de faire plus
de profit, et de baisser le coût de l'alimentation pour rendre l'argent disponible à d'autres fins.
Pour y parvenir, il a fallu trouver le moyen d'augmenter le rendement au mètre carré, de diminuer la
période de croissance et de supprimer les dégâts causés par les maladies et les insectes. L'usage
de certaines substances chimiques ou raffinées à permis d'obtenir une croissance rapide et un rendement
jamais atteint auparavant. De même, des substances hautement toxiques ont été utilisées avec succès pour
exterminer les insectes et supprimer les maladies. Par exemple, dans les années cinquante l'engouement pour le
DDT frisait presque la folie, certains documentaires nous montre comment aux États Unies on pulvérisait le DDT par
avion sur les quartiers résidentiels pour éliminer les moustiques alors que les habitants étaient dehors
en train de manger. Tout le monde était content et criait au miracle. Depuis le DDT a été supprimé après avoir
été reconnu hautement toxique pour la santé.
Toute cette évolution s'est faite dans une insouciance totale de l'environnement et de la qualité des aliments obtenues.
Car bien-sûr la qualité n'est pas la même qu'avec un végétal qui pousse dans des conditions normales,
le forcing se fait toujours au détriment de quelque chose.
Une durée minimale et un espace suffisant sont nécessaires pour qu'un végétal se développe normalement et puise ses ressources dans le sol.
En le dopant on peut le faire pousser plus vite mais il n'aura pas le temps de puiser dans le sol tous les nutriments dont il a
besoin pour s'épanouir. Est-ce l'effet du hasard si tant de personnes souffrent de carences en magnésium? Les analyses nous montrent que la
teneur en magnésium des produits issus de culture aux engrais chimique NPK est presque nulle avec par contre une augmentation démesurée de
la teneur en potassium. De plus on constate souvent une anarchie cellulaire avec des propriétés électriques en survoltage.
Ne pas oublier la toxicité des pesticides, on ne compte plus le nombre de personnes qui ont des
maux d'estomacs après avoir manger des légumes comme le chou-fleur ou l'artichaut.
L'environnement a beaucoup souffert de la culture intensive, on ne compte plus le nombre d'espèces d'insectes et
d'oiseaux qui ont disparu à tout jamais. La qualité de l'eau arrive à un point critique et les terres deviennent stériles.
Le bilan de l'agriculture industrielle du 20ème siècle est globalement négatif, le seul avantage que l'on puisse lui attribuer est la
mécanisation de certains travaux agricoles pénibles pour l'homme.
La culture biologique
Malheureusement la culture biologique a été considéré pendant longtemps comme un mouvement rétrograde
mené par des individus marginaux et sectaires. Peut-être, certains d'entre eux l'étaient-ils, mais
globalement ils voyaient ce que personne ne voulait voir, c'est à dire les ravages causées
par l'agriculture industrielle. Certains de ces pionniers sont peut-être aller trop loin en
allant jusqu'à labourer le champ manuellement, mais ils n'en restent pas moins les instigateurs
du renouveau de l'agriculture que nous vivons actuellement.
À la vue du désastre de la culture intensive, il fallait trouver de nouvelles méthodes permettant
le respect de l'environnement et de l'homme, et avoir en même temps des produits de qualité avec des
récoltes abondantes. Après une quarantaine d'années de recherches, menées par des individus ingénieux souvent
méprisés pour ne pas suivre les tendances, les méthodes de culture biologique sont au point. Sa mise
en oeuvre dans de nombreux pays, la France restant marginale, témoigne de son efficacité. Il est donc possible
en utilisant un compostage naturel et des insecticides d'origine végétal de faire pousser les céréales, les fruits et les
légumes dans de bonnes conditions.
Conclusion
Certaines conditions, comme la qualité de l'air, de l'eau et des aliments sont nécessaires pour entretenir la vie des végétaux, des animaux et
des humains. L'ignorance de celles-ci conduit inévitablement à la destruction. On ne peut faire vivre un
poisson rouge dans un bocal de vinaigre. L'environnement est une extension de l'être humain, il fait partie intégrale de sa
personne, chaque parcelle que nous détruisons est la destruction d'une partie de nous même. C'est pour cela que nos ancêtres faisaient des cérémonies pour ce faire
pardonner des dieux lorsqu'ils tuaient un animal pour manger. L'homme moderne se croit tout permis, il pense que les ressources de la nature sont inépuisables et qu'il est
tout puissant. En fait il n'a jamais été aussi faible, il ne supporte plus le moindre effort physique, le travail lui fait peur, il ne résiste pas aux maladies,
ni au froid, ni à la chaleur et il se met dans une colère incontrôlée à la moindre agression.
Les humains ont bien piètre allure de nos jours, il est temps qu'ils se ressaisissent
afin qu'ils retrouvent leur dignité et leur santé.
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