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BIO-FORME INFO
LE VÉGÉTARISME
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Pourquoi devenir végétarien ?
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Les raisons qui peuvent nous inciter à devenir végétarien sont très diverses :
certains par hygiène, d'autres par respect des animaux et d'autres encore pour
préserver la santé. La démarche dans tous les cas est respectueuse car elle a
pour but d'améliorer la condition humaine. Mais malheureusement, dans la société
actuelle les végétariens sont considérés comme des marginaux ou des illuminés
qui ont perdu tout contact avec la réalité. Il n'est pas certain que ceux qui
ont perdu le contact avec la réalité sont ceux que l'on croit, car pour l'homme
contemporain le mot «viande » est synonyme d'aliment, la relation entre viande et
animale est occultée de manière à se donner bonne conscience. C'est une sorte de
lâcheté et d'hypocrisie. Bien sûr il y a ceux qui n'ont aucune conscience, mais
il vaut mieux ne pas en parler.
Beaucoup de personnes comprennent qu'il serait bon de devenir végétarien, mais le
manque d'information et la pression sociale découragent la plupart d'entre eux.
Partout où vous allez on vous proposera de la viande à manger et si
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l'on s'aperçoit que vous êtes végétariens, vous
serez aussitôt bombardé de questions : comment faites vous pour vivre sans viande ?
Mangez-vous assez de protéines ? Comment faites-vous au restaurant ? Etc . . .
En fait le problème est que vous remettez en cause ce qui est considéré comme le seul
moyen de se nourrir et donc les fondements de la vie quotidienne et ça, ça déplaît.
Heureusement il y a des gens courageux qui osent faire autrement, mais la partie n'est
pas gagnée pour autant, car le corps doit s'adapter à une nouvelle manière de transformer
les aliments et pour cela il faut du temps, de la patience et des connaissances en alimentation.
On ne devient pas végétarien du jour au lendemain, souvent ceux qui le font ne tiennent pas le
coup très longtemps. Donc si vous souhaitez devenir végétarien, étudiez bien la question et
commencez progressivement à changer d'alimentation et tout ira bien, une période d'une dizaine
d'année sera nécessaire pour une adaptation complète.
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Végétarisme et santé.
La consommation abusive de produits carnés génère beaucoup de toxines dans
l'organisme, celles-ci doivent être éliminées en permanence afin de maintenir
les fonctions biologiques vitales. Si pour des raisons de constitution ou de
santé, l'élimination est altérée il y a accumulation de toxines provoquant une
dégradation significative de l'état général. Le manque d'exercice contribue à
accélérer le processus. Nous constatons que, depuis le début du siècle,
l'alimentation est devenue très riche en viande, en sucre et produits stimulants
alors que l'activité physique est devenue presque nulle. Cet excès se traduit par
une hyperactivité nerveuse dévitalisante et surtout par de l'agressivité.
Même sans devenir végétarien il est indispensable de revoir la consommation de
viande et autres produits stimulants. Mais les végétariens sont-ils en meilleure
santé ? Certains le sont mais pas tous. On en voit beaucoup qui jouissent d'une
vitalité exceptionnelle et d'autres qui ont le teint pâle, qui sont maigres et
fatigués. La différence est que certains savent comment équilibrer leur alimentation
et les autres pas. Ceux qui ont réussi à trouver un bon équilibre nutritionnel sont
généralement plus résistants et en meilleure santé que les non-végétariens.
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Végétarisme et évolution.
Le fait de prendre la vie d'un autre animal proche de nous (mammifères et oiseaux)
pour vivre constitue un obstacle à l'évolution spirituelle. Ce comportement nous
empêche de nous éloigner des instincts primitifs comme la violence et la notion
de territoire. Il n'est pas possible d'évoluer vers le haut si on se rattache à la
pratique d'actes primitifs : on ne peut se diriger à la fois vers le nord et vers
le sud, il y a un moment où il faut choisir où l'on veut aller. Si l'on
décide de devenir l'ami des animaux, on est obligé de devenir végétarien car on ne
mange ni ne tue ses amis. Aussi toute action entraîne une réaction et prendre la
vie d'un animal est un acte d'une extrême violence qui ne peut qu'entraîner plus de
violence. Cette règle est parfaitement illustrée avec la monté de la violence dans
notre société qui ne montre absolument aucun respect pour la vie. Au moment des
fêtes l'on sacrifie des dizaines de millions d'animaux pour se goinfrer, mais le
sacrifice, ce n'est pas faire la fête, c'est le jeune. Nos fêtes ne sont pas des
sacrifices, ce sont des carnages d'une ampleur qui dépasse l'imagination.
Des sommes colossales sont dépensées pour aller sur la lune ou pour développer de
nouvelles armes de destruction,
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Végétarisme et évolution(suite).
mais pas un seul milliard n'est consacré à la
recherche d'un système alimentaire qui permettrait de faire évoluer l'humanité.
Il y a beaucoup de personnes très qualifiées qui pourraient faire un excellent
travail dans ce domaine, mais nous devons nous contenter d'expériences personnelles
isolées qui sont néanmoins un bon point de départ.
Aliments froids / Aliments chaud.
Pour se lancer dans le végétarisme il est indispensable de prendre connaissance
de la nature vibratoire des aliments. La nature chaude ou froide d'un aliment ne
dépend pas de sa température ou moment de la consommation mais de l'action qu'il
va produire une fois dans l'organisme. Prenons par exemple une tisane de menthe
qui même prise chaude aura un effet rafraîchissant sur notre organisme, de même
le poivre réchauffera notre organisme même si on le consomme froid.
Le problème est que 95% des légumes que nous consommons sont de nature
rafraîchissante et les céréales de nature plus ou moins neutre à l'exception de
l'avoine qui réchauffe. Le régime végétarien doit donc absolument tenir compte de
ce phénomène afin d'éviter les déséquilibres énergétiques. L'utilisation d'aromates
de nature chaude tel que la cannelle, le girofle, le poivre et le gingembre sont
d'une extrême importance. Les condiments tels que l'oignon, l'échalote, l'ail et
la ciboulette ont aussi une action réchauffante.
Il sera donc indispensable lors de la composition d'un repas de trouver le bon
équilibre entre les ingrédients qui chauffent et ceux qui refroidissent.
Il faudra aussi tenir compte des saisons et de la température extérieure.
Les protéines.
L'Inde est un pays ou le végétarisme est une grande tradition, dans leur régime le
lait et produits dérivés prend une place très importante. Les anciens yogis
disaient que le lait est indispensable pour le bon développement des fines
structures du cerveau dont dépend l'intelligence et la compréhension spirituelle.
C'est pour le don du lait qu'elles donnent que les vaches sont vénérées et
respectées en Indes. Chez nous on les massacre une fois qu'elles ne sont plus
rentables . . .
Le lait, malgré quelques inconvénients reste un aliment extrêmement intéressant
pour ses qualités nutritives exceptionnelles. La consommation de lait, de yaourt et de
fromage frais doit toujours être accompagné de cannelle afin d'améliorer la digestibilité
et d'éviter les fermentations excessives. La nature du lait est neutre.
Les œufs peuvent être consommées 2 à 3 fois par semaine, il présentent l'avantage de
contenir de la vitamine D, peut courante dans le régime végétarien. La nature des œufs
est froide.
Le soja sous forme de tofou et associé à une céréale permet de rassembler tous les acides
aminées nécessaires à la synthèse des protéines. Le soja est de nature froide.
Le quinoa qui contient les 8 acides aminées essentiels est aussi une source de protéines
non négligeable. Le quinoa est de nature neutre.
L'association du quinoa et du tofou est extrêmement bénéfique, il semblerait que ces deux
aliments se potentialisent mutuellement.
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Les crevettes roses.
Pourquoi des crevettes dans un régime végétarien ? Disons d'abord que la crevette a des propriétés
extrêmement fortifiantes pour l'organisme, qu'elle permet d'éliminer l'accumulation possible de
glaires et qu'elle régule et fortifie l'estomac. Or justement, le régime végétarien inclut des
aliments assez riches comme les céréales et les produits laitiers qui produisent inévitablement
des glaires si l'organisme s'affaiblit, d'où l'intérêt de consommer des crevettes pour prévenir
ce genre de problèmes. Mais alors ce n'est plus un régime végétarien, donc pourquoi plutôt des
crevettes que d'autres produits animaux ? Parmi tout le règne vivant il y a des stades d'évolution
différents: les végétaux, les insectes , les animaux à sang froid et les mammifères dont l'humain
fait partie. Plus ce que nous consommons est une forme de vie primitive et moins le préjudice moral
et éthique est grand. La crevette, sorte d'insecte aquatique, n'est pas une espèce proche de la notre
et surtout beaucoup moins évoluée. La consommation régulière de crevettes semble être un bon compromis
pour maintenir la santé au top dans un pays comme la France ou il fait souvent froid avec un taux
d'humidité élevé. Il serait préférable de pouvoir s'en passer mais dans l'état actuel des connaissances,
il est difficile de faire mieux.
Nous recommandons de consommer des crevettes ( ou bouquet) 2 à 3 fois par semaine. Ces quantités doivent-être adaptées au besoin de chacun suivant la saison et les conditions climatiques.
Le régime végétarien.
Les recommandations alimentaires sont les mêmes que pour les non végétariens à part les deux points mentionnés plus haut.
Lire la rubrique sur la nutrition.
Pour être en forme avec un régime végétariens il est recommandé de consommer régulièrement les aliments suivants :
-Le tofou.
-Le quinoa.
-Les produits laitier et les oeufs.
-La spiruline.
-Les crevettes roses (non végétal mais recommandé).
-Des aromates de saveur chaude : cannelle, girofle, poivre, gingembre . . .
Il est indispensable d'adapter ces recommandations à la constitution et aux tolérances de chacun.
La transition.
Un changement de régime alimentaire ne s'improvise pas. Il est conseillé de bien se documenter et de
lire des ouvrages sur le sujet. Ensuite le transition doit être très progressive. Commencer d'abord
par faire quelques repas végétariens, puis progressivement éliminer la viande rouge et la volaille.
Maintenir la consommation de poisson pendant quelques années et diminuer jusqu'à obtention du régime
alimentaire souhaité. Il est tout à fait préjudiciable de vouloir aller trop vite, les habitudes
alimentaires sont interdépendantes de la manière de penser. Les changements profonds d'habitudes ancrées
depuis l'enfance sont très long à se mettre en place et demandent beaucoup de temps.
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